
Résultats Phase 2 - Tour n°2
5 et 6 Février 2022
Week-end difficile pour le TTGC, qui ramène 1 seul match nul par équipes pour 4 défaites.
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Compte rendu de l'équipe 1 :
Ce samedi, le TTGC recevait à la salle de Pélussin l’équipe de Monqui Pong, pour le compte de la deuxième journée de championnat de la phase 2 de R3.
Monqui quoi ? Effectivement, personne ne sait où c’est. D’ailleurs, eux-mêmes n’étaient pas très sûrs. Après une minutieuse enquête, il s’avère que c’est une entente entre Monts d’Or et Quincieux, d’où Monqui… Ouais, les mecs, ils doivent avoir Jacques Séguéla au bureau du club pour sortir une saucisse pareille. C’est comme si nous, du temps de l’entente, on s’était appelé Grand Lussin, ou Pélucroix !! Bref, vous avez compris, des génies !
Après une première défaite inaugurale face à Montélimar, il fallait redresser la barre. Exit Christophe Laurent, jugé trop faiblard pour cette nouvelle joute pongiste, après ses résultats décevants de la première journée. On allait reprendre le père, Renard, 11 : plus d’expérience, plus de filouterie, plus de bouteille quoi ! A ses côtés, David le viking, 11, Syloo la gâchette, 11, et Mick le bucheron, 15.
En face, Monkey Ping, euh, Monqui Pong, se présentait avec Charrin, 13, Larribe, 13, Boutavin, 10 et Le Ruyet, 8. Bon, ben, encore une fois, l’avantage était du côté de nos joueurs ! Mais vous connaissez bien la phrase : encore fallait-il le démontrer à la table !!
On débutait avec Mick face à Charrin et Sylvain face à Boutavin. Mick se lançait dans le premier set tranquillement mais surement. Service illégal, grand coup droit, petit revers… tout se déroulait à merveille. Il prenait le premier set aisément. En face, Charrin, défenseur mi-distance, peinait à trouver le cadre. Au deuxième set, toujours devant, Mick déroulait, mais Charrin ramenait plus de balles, obligeant Mick à faire le petit pas de côté. Vous le connaissez Mick, si il peut s’éviter un déplacement… il essaie de tendre le bras… Malheureusement, c’est lui qui faisait les fautes vers la fin de set, et qui ne réglait plus la mire, se faisant coiffer au poteau. 1 set partout, et coaching de Dadou : Mick, bordel, vise ! Comme Papa dans Maman ! Coaching gagnant, Mick repart pied au plancher dans le 3ème set et prend la manche ! On se dit que la machine est lancée !! Que nenni : Mick, qui a quand même beaucoup côtoyé Christophe Laurent dans sa jeunesse, est un fervent disciple du fameux Qui perd perd ! Comme son maitre à penser, il aime bien montrer qu’il est plus fort, mais se faire peur jusqu’au bout en alternant le médiocre et le mauvais. Après un quatrième set insipide, on se retrouve à la belle ! Mick démarre tambour battant pour se retrouver à 4-0 ! 2 minutes plus tard, c’est Charrin qui tourne à 5-4 ! Quel mental !! Mick courra après le score sans jamais plus rejoindre Charrin qui n’en demandait pas tant ! Très belle contre de Mick pour lancer la rencontre sur les chapeaux de roues !
Sylvain, de son côté, face à Boutavin, petit bout d’homme tout en nerf, d’une belle densité comme dirait David, se retrouvait dans un schéma de jeu qu’il n’affectionne pas. Service rapide lifté et jeu en rythme, Sylvain pas encore réveillé, pour ce samedi après-midi, n’aime pas se faire rentrer dedans de la sorte. Il préfère généralement un peu plus tard dans la soirée, quand il enfile son pull fétiche, mais cela ne nous regarde pas… Il s’incline dans le premier set dans les grandes largeurs. Piqué au vif, Syloo repart au combat, et met en place son fameux coup droit gâchette, qui faisait sa renommée chez les facteurs de haute loire, du temps de sa superbe ! Service caché, coup droit-coup droit-coup-droit, sans respirer, et sans cligner des yeux ! Je peux vous dire que ça envoie du petit bois ! Quand le Syloo, il est réglé, ça pique ! Il prend le deuxième set pour remettre l’église au milieu du village ! Bon, ben, pareil que son collègue Mick, Syloo, en manque d’entrainement et de repère, il a pas non plus 2 sets de suite de gâchette dans le réservoir. Faut ben qu’il souffle un peu ! Petite sieste réparatrice dans le troisième set, où Sylvain, relaxe, ne prend même pas la peine de remettre un service : 11-3 et Boutavin reprend le dessus ! De nouveau, Frappe 3 coups se remet en route ! Syloo égalise à 2 sets partout ! Comme son compère Mick, dans la manche décisive, on y croira, et on déchantera ! Dans les moments importants, c’est bien Boutavin qui sera le plus solide nerveusement ! Sylvain s’incline en 5 sets et fait sa petite contre au passage !
TTGC 0 Monqui 2
Début raté pour nos joueurs locaux, avec 2 points qui s’échappent avec 2 contre-performances des tauliers ! Renard et David pour remettre les pendules à l’heure s’avancent à la table !
Renard sur Larribe aura fort à faire ! Joueur mieux classé que lui, et avec un soft en revers, et un coup droit monstrueux. Renard, malgré son fameux picot et ses coups-droit inimitables, classés au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, doit vite se rendre à l’évidence : son fils a dû lui refiler sa schkoumoune ! Y’a rien qui va droit, y’a rien qui sort de la raquette, y’a rien qui revient comme ça devrait, il n’arrive même pas à voler un point ou deux, pas de filets, pas d’arêtes, pas de tranches, rien de rien… Un match sans ! En 3 sets rapidement joués, Renard revient dans les gradins avec sa valise pleine, ou vide, c’est selon ! Tel père, tel fils ? Tel fils, tel père !! On se dit qu’on a encore pas misé sur le bon cheval !
Heureusement, il reste David, qui débute la rencontre face au 8 adverse ! On va pouvoir récupérer 1 point ! Dav débute timidement et subit le jeu tout en rotation de son adversaire. Le temps de se mettre en jambe, et il a perdu le premier set. Faut dire que vu sa masse volumique, notre viking, c’est comme son copain Mick, plutôt un genre diesel ! Mais une fois qu’il est monté en température, et c’est pas sa femme qui dira le contraire, après là, ça déroule ! Le deuxième set est marqué du sceau de sa tactique favorite : service ultra-travaillé, et top frappé ! Il revient à 1 set partout ! Au troisième set, les débats s’équilibrent et les deux joueurs sont au coude à coude jusqu’aux avantages. C’est là où souvent, les joutes antérieures valident d’ailleurs cette théorie, que notre viking laisse entrevoir le doute, se met à trop réfléchir, à ne plus lâcher son bras comme il sait si bien le faire, en gros, c’est le moment où il tremble ! Le mental du viking est aussi friable que ses mollets sont bombés, c’est vous dire ! Le troisième set dans l’escarcelle de Monqui Pong, le quatrième sera du même acabit ! Un set serré, où Dav a la possibilité de passer devant, mais un peu comme l’ASSE a sa plus belle époque, les attentes sont toujours déçues, et quand ça pourrait, ben ça peut pas ! Il doit s’incliner en 4 sets.
TTGC 0 Monqui 4
C’est donc un départ dont seul André Steiger a le secret ! Une entame catastrophique pour nos joueurs qui ne s’attendaient pas à prendre 4 pions d’entrée ! En effet, sur la première rotation, sur le papier, seul Bernard devait être en difficulté, et finalement, 3 contres plus tard, ce sont nos 4 joueurs qui mordent la poussière.
Mick reprenait face à Boutavin. Il allait falloir se remobiliser ! A la table, différence de gabarit, Mick face à une moitié de Mick ! Le rapport de force, de poids aussi, était déséquilibré ! Mick débutait pied au plancher, et le jeu spécifique de Boutavin, qui avait fait plier Syloo lors du premier match, n’avait absolument aucun effet sur Mick. En effet, les services longs liftés de Boutavin se heurtait à la dure réalité du top spin coup droit et revers de Mick, qui le lançait à merveille dans l’échange. Dura Lex Sed Lex ! La loi est dure, mais c’est la loi ! Et Mick faisait voler en éclat la confiance accumulée par le semi-homme lors du premier match ! 4-3-4 : tarif sévère ! Le premier point pour le TTGC s’était fait attendre, mais il était là !
Sylvain face à Charrin se remettait en jambe après sa déconvenue du premier match. Si le jeu était équilibré et que Sylvain prenait souvent l’initiative, le jeu de Charrin, en défenseur mi-distance, faisait faire beaucoup de fautes. Comme pour Mick sur le premier match, Sylvain avait l’impression d’être bien au-dessus, de dominer l’échange et de faire le jeu, mais comme pour Mick, il faisait également toutes les fautes, et finalement le score était à son désavantage ! Charrin, tricoteur de balle avec beaucoup d’effet, notamment latéraux, se réglait petit à petit et prenait les 2 premiers sets. Sylvain resserrait le jeu, et avec application, tentait de ne plus faire de faute et de faire l’effort de déplacement pour finir les points. Il parvenait à s’imposer dans le 3 eme set. Un quatrième set indécis voyait les deux joueurs à égalité à 10. Malheureusement pour Syloo et le TTGC, c’est bien Charrin qui jouait le mieux ces deux derniers points pour rafler la manche et le point du match.
TTGC 1 Monqui 5
David reprenait sur Larribe, un joueur d’un tout autre calibre que son premier match : soft en revers qu’il utilise avec brio dans le petit jeu et en bloc, et un énorme top coup droit qu’il prend dans toutes les positions. Un peu comme Dav toutes les positions, mais c’est pas au ping pong. Notre gladiateur débute le set de manière sérieuse, en prenant soin de bien travailler ses balles, et de ne pas subir trop le soft. Tactique payante car il résiste bien, jusqu’aux avantages ! A 10-10, bon, ben, je vous épargne le récit, vous le savez, l’armure se fendille, le roc se brise, le mental se liquéfie, et c’est la débandade ! 12-10 pour pas lui. Le deuxième set est à sens unique, Larribe déroulant son jeu et David ne parvenant pas à reprendre le dessus. Dans le troisième, David est de nouveau au combat, mais commet trop de fautes directes avec son démarrage en top, qui donne à Larribe l’avantage final. En 3 sets, David doit s’incliner.
Renard attaque face à Le Ruyet. Quand il voit le picot, Le Ruyet est pris d’un tressaillement. Oulala, mais qu’est ce que c’est que ça ? ça devrait être interdit ? c’est pas du ping, ça ? Renard, qui en a vu d’autres, ne se laisse pas déstabiliser, et lui fait bouffer du picot dès les premiers échanges ! Le Ruyet dégoupille immédiatement. Et ça le Renard, il adore, il jubile, il surjoue même un petit peu, sûr de sa force ! Il prend le premier set sans forcer. Au deuxième set, Le Ruyet, frustré par le jeu chatoyant de notre Président, décide de changer de tactique : bon, vu que je sais pas faire, je vais passer en mode tout pour l’attaque ! Service long lifté et top coup droit sur tout ce qui revient ! Et ça marche ! Renard commence à balbutier son tennis de table, hésite, tergiverse, … et finalement perd ce second set. Au troisième, Renard repart avec de meilleures intentions, et prend vite de l’avance. Comme son fils quand il mène un peu au score, il commence à faire le show, petit coup droit tranché par-ci, petite attaque en pivot belge par-là, tant et si bien qu’il se retrouve aussi aux avantages, après moults mauvais choix tactiques ! Mais contre toute attente, et un peu par miracle aussi, il parvient à prendre le 3ème set, 15-13 et l’avantage au score ! Dans le quatrième set, Le Ruyet de plus en plus énervé, sort du match, Renard lui au contraire, est de plus en plus appliqué : coup de picot décroisé puis bloc passif à couper le souffle, le Ruyet, malgré son bon jeu de jambes ne peut plus suivre et finit par faire les fautes ! Renard s’impose en 4 sets et maintient l’espoir !
TTGC 2 Monqui 6
On réfléchit sur la compo des doubles, car il fait absolument gagner les 2. Pendant ce temps, Le Ruyet, mécontent de sa défaite face à notre Renard national, prend son téléphone et appelle la fédération internationale de tennis de table pour se plaindre du jeu dégueulasse de Renard, de l’immondice de son revêtement côté revers, que ça devrait être interdit, ou qu’on fasse un championnat qu’avec des gens comme eux, une sorte de compétition où les gens malhonnêtes comme lui peuvent jouer avec leur paillasson, leur moquette, un teckel à poil dur ou la coupe à la brosse de Tony Vairelles du temps du RC Lens, enfin, qu’ils nous emmerdent plus. Donc normalement, l’an prochain, grâce à lui, plus de mecs avec des prothèses à la place des plaques ! T’as entendu Gambino ? S’en est fini de tes petites manigances, à la limite de la légalité, à faire pleurer des enfants, et à casser des reins suite à tes frappes coup droit picot que avancer moins vite, tu recules !
Bon, revenons à nos doubles. Sylvain et David, qui avaient quand même pris beaucoup de plaisir dans la défaite lors de leur double précédent, dû certainement à leur pratique hebdomadaire que l’on qualifiera d’originale, mais qui quand ça fait mal, ça fait du bien, surtout si il y a du cuir et des clous… ont voulu refaire le double ensemble. Ben oui, maintenant qu’ils se connaissent mieux, au sens biblique du terme, ils souhaitaient voir ce que ça donnait ! Du coup, Mick et Renard se retrouvaient ensemble ! Le double David/Sylvain attaquait fort : une valise 11/1. Quelle association ! Les deux sets suivants, s’ils étaient plus disputés, n’en furent pas pour le moins perdu et c’est une défaite en 3 sets secs dont ils étaient récompensés. Gageons tout de même qu’ils ont pris du plaisir dans cette fessée p(on)(u)gilistique ! Renard et Mick, dans un double moyen mais appliqué, réussissaient à tirer leur épingle du jeu, et s’imposaient en 3 sets. Heureusement qu’ils tiennent la route les deux vieux !
TTGC 3 Monqui 7
Bon, donc, il fallait gagner les 4 dernières rencontres pour pouvoir faire match nul. Autant dire que ça sentait un peu la mission impossible, d’autant que Renard devait affronter un gros morceau tout de suite en la personne de Charrin, qui avait fait tomber Mick et Sylvain. Dans le public, les regards bas disaient tout de la confiance mise en Renard quant à l’issue de la rencontre. Le début de match leur donnait raison, car le premier set fut réglé en environ 3 min 17 sur le score sans appel de 11/5. Le deuxième, un peu plus équilibré, était tout de même remporté par Charrin. Mené 2 sets à 0, Renard était en perdition. Mais en le choisissant plutôt que son fils, on savait que le Renard c’était un guerrier, un samourai, un kamikaze même ! Y’a qu’à le voir en fin de soirée, à la recherche d’un dernier verre de ricard et d’un glaçon, le mec il a un regard qui ne ment pas, un acharné, une abnégation que même les plus grands n’ont pas, une volonté inébranlable ! Même dominé, le Renard, il y croit toujours. Dans le troisième set, il commence à faire douter son adversaire avec ses fameux petits pas chassés, coupé-décalé, je fais semblant de tomber quand je sers coupé, cloche pied, revers tranché, et balle volée ! A la surprise générale, il empoche le 3ème set. Charrin se pose des questions, comment ce mec, si proche du ravin, parvient encore à s’accrocher ! La fierté Môssieur, la fierté ! Et la PEUR ! Ben oui, il a vu la façon dont on a traité son fils : 2 matchs perdus ? tu dégages ! Et le Renard, il sait que le prochain match c’est déplacement ! Qui dit déplacement dit resto ! qui dit resto dit apéro ! Et ouais, va pas chercher plus loin que ça mon pote, le Renard, c’est un assoiffé, ce qu’il aime lui, c’est l’hydratation ! Chacun son truc pour aller chercher son supplément d’âme, lui c’est la lichette ! Au quatrième set, Renard, il sent déjà l’odeur de l’anis, il gagne ! Au cinquième set, il entend le cliquetis du glaçon dans son verre en plastique au moment où il le plonge dans sa mare de ricard, il gagne ! Grosse performance de Renard, sur un joueur bien mieux classé que lui : ça c’est un signe, comme l’ASSE qui marque 3 buts entre la 87ème et la 93ème ! Incroyable ! Le Renard, il est pas encore en ligue 2 !
Mick sur l’autre table, face à Larribe et son soft, il voyait son compère Renard tout donner ! Il fallait l’accompagner dans son effort, et surtout pas finir après lui, au risque qu’il n’y ait plus que de l’eau à boire à l’apéro ! Mick s’applique et se bat, contient le soft et le coup droit de son adversaire, et impose son jeu. En 3 sets, il s’impose et maintient l’espoir.
TTGC 5 Monqui 7
Sylvain attaque sur Le Ruyet, encore dans le déni suite à sa rencontre avec le picot de Renard ! Sylvain en profite pour lui maintenir la tête sous l’eau et lui inflige un cinglant 11/4. Le Ruyet, qui à l’entre set se rend compte que son adversaire n’a pas de picot, et qu’il peut donc se remettre à jouer, se remet la tête à l’endroit et joue de mieux en mieux, obligeant Syloo à forcer un peu son jeu. Le deuxième set se conclue aux avantages mais tombe du bon côté ! Au 3ème set, Le Ruyet donne tout et Sylvain commet trop de faute directe pour espérer s’imposer, mais au quatrième, Sylvain resserre le jeu et s’impose finalement, pour ne pas finir sur une roue de bicyclette ! ça fait 2 fois qu’il nous fait le coup à gagner que le troisième match ! c’est peut être un diesel aussi le Sylvain, non ?
TTGC 6 Monqui 7
On croit à la remontada fantastique ! D’autant que Dadou, sur l’autre table face à Boutavin mène 2 sets à 1 et prend déjà le large dans le quatrième set. On commence déjà à annoncer le match nul, on se félicite, on se tape dans le dos, on débouche les bouteilles ! On tourne le dos 3 secondes, et qu’est ce qu’on voit ? Boutavin qui recolle, et qui empoche le 4ème set pour s’offrir la manche décisive ! Et comment il recolle Boutavin ? Hé ben, juste en servant. Notre viking psychote de plus en plus sur le service adverse. Un service pourtant pas impressionnant, marteau lifté ou essuie-glace coupé, toujours long et sur lequel il démarrait tranquille au premier set. Mais que s’est-il passé ??? Eh bien c’est tout simple, Renard, dans l’euphorie de sa belle victoire, sous EPO naturel, est venu coacher notre bon David. Lui expliquant que le service de son adversaire était pas bon du tout, qu’il ne jetait pas la balle à la bonne hauteur, qu’il montait la main, qu’il servait même dessous la table (sic ! oui, c’est pas possible en fait). Et notre David, buvant les paroles de son Président, malgré ses nombreuses expériences antérieures qui aurait voulu qu’il ne l’écoutasse pas (passé simple, au passé du subjonctif !), dans le cinquième set, il a passé son temps à analyser et mesurer l’angle et l’incidence du lancer de balle entre le lâcher de la main et le contact balle-raquette ! Toutes ses analyses, si fines soient elles, ne lui permettaient pas d’être prêt quand la balle arrivait, et c’est donc tout naturellement qu’à partir de ce moment-là, David, il n’a plus remis un seul service. Un départ légendaire, qui dépasse même le record d’André Steiger du 17 mars 1967, lorsque face à Marcel Forissier, Dédé enchainait 4 services ratés de suite et 3 remises dans le filet ! David enchainait un magistral 8/1 qui le laissait en état de neurasthénie générale. Une fissure en diagonale, la confiance en lui qui s’évaporait, et une tétanie face au service de Boutavin ! Un match pourtant à sa mesure qu’il venait de perdre par la seule force de la pensée ! Fukushima, épisode 2 ! Les regards incrédules de la salle en disaient long, David, dans un état second, ne savait plus s’il devait ouvrir les yeux pour savoir s’il n’avait pas rêvé, ou les fermer, pour oublier.
TTGC 6 Monqui 8
C’est donc une défaite amère, improbable, et surprise pour le TTGC ! Face à une équipe pourtant à leur main, les grand croisiens ont fait montre de toute leur panoplie pour se saborder eux-mêmes. Seul à surnager au milieu de ce marasme : Renard, qui marque 2 points au métier !
A noter :
- 2/3 de Renard, avec une belle perf à la clé ! Bravo, le père, il est plus solide que le fils ! et au ricard, ben ça le fait aussi !
- 2/3 de Mick, avec une belle contre à la clé ! pas bravo !
- 1/3 de Sylvain, qui va devoir « muscler son jeu », comme dirait Aimé !
- 0/3 de Dadou, inhabituel pour lui qui nous a habitué à plus de solidité. Il va falloir travailler le mental !!!
- Le jubilé de Paquito avec un chili con carné – frites – riz - patate très digeste, que j’ai encore mal au ventre !!!




Compte rendu de l'équipe 2 :
Pour l’équipe 2, c’était mission impossible face à une trop grosse formation du Chambon, digne du niveau régional. Pour sauver l’honneur, Damien a du faire 2 perfs et Loïs 1. Le dernier point a été inscrit par la paire Damien Mick Deretz. Défaite 14-4




Compte rendu de l'équipe 3 :
L’équipe 3 était exempte ce tour !
Compte rendu de l'équipe 4 :
Un bon point pour l’équipe 4 qui réalise le nul contre Le Chambon également.
Bravo à Clément Richard qui fait un nouveau sans faute. Mention spéciale à Toni qui fait 3 sur 4. Kenzo assure également un point.




Compte rendu de l'équipe 5 :
Ce tour a permis à l'équipe 5 de faire leurs débuts en championnat senior. S’ils n’ont pas pu faire de victoires, ils ont découvert le niveau et feront probablement mieux prochainement.
Anthony LAURENT a bien failli réussir une belle victoire, mais il a échoué 11-9 à la belle. Gabriel THOLLET et Elio SABY ont complété l’équipe.